PRÉCISIONS : NE PAS CONFONDRE AVEC ASSURANCES DÉCÈS ?

Pour tout le monde il est assez facile (et fréquent) de confondre assurance obsèques et assurance décès.

L’assurance obsèques est liée au financement des funérailles, voire aux frais liés à leur organisation (cercueil ou urne, cérémonie, soins et préparation du corps, transport du défunt, le rapatriement du corps et le financement du voyage de proches jusqu’au lieu de l’inhumation, pierre tombale, mais aussi les faire-part, creusement de la fosse, la concession…).

Une assurance décès, c’est prévoir le versement d’un capital (ou d’une rente) à un bénéficiaire en cas de décès de l’assuré avant la date de fin du contrat. Vous devrez alors choisir un contrat pour une durée déterminée (10 ans, 15 ans, 20 ans) et retenir une somme à verser au bénéficiaire. Ces deux variables, associées âge que vous avez lors de la souscription, déterminent le montant des cotisations. Prenons un exemple avec un contrat portant sur 15 ans. Si l’assuré décède au bout de 12 ans, la somme convenue sera versée au bénéficiaire. En revanche si après 15 ans, le décès n’est pas survenu, les sommes engagées seront perdues pour vous (servent à couvrir les frais des autres). Vous l’avez compris, l’assurance décès est conseillée aux personnes encore jeunes qui font vivre le foyer (le plus haut revenu du foyer par exemple) et veulent protéger leur famille en cas de décès prématurés face à un engagement financier (pris sur 15 ans par exemple). Les banques vous proposent souvent ce type de contrat lorsque vous souscrivez un prêt et qu’ils souhaitent éviter ce risque. Malgré tout on peut aussi vouloir souscrire une assurance décès lorsque l’on a des enfants à charges et que vous voulez éviter le risque de votre décès prématuré, qui peut compromettre leur avenir (financement des études…).

Prochain article : si votre objectif est de constituer un capital à transmettre à un proche après votre décès, c’est une assurance vie qu’il faudra construire. Vous épargnez suivant votre rythme et une fois le moment du décès, le bénéficiaire percevra alors le capital épargné.