FAQ : « Cotiser pour rien… »

On nous parle d’un article « à charge » contre les assurances obsèques. On nous cite cet argument pour écarter le choix de souscrire…

Plus on vit longtemps, plus on cotise… pour rien.
Peu importe le montant des versements réglés par le souscripteur, en une fois ou sur une période de cinq à vingt ans : l’assureur versera au bénéficiaire le capital choisi au départ, entre 1 000 et 15 000 €.

 

> Notre réponse

Avec le Contrat de Garantie obsèques Rapatriement de Corps Universcia vous êtes libre de vous assurer sur la période où vous estimer le risque de décès accidentel le plus potentiel.
On parle d’un contrat « vie entière », car la grille de tarif des cotisations ne changera pas et que votre garantie sera valable jusqu’au jour où le décès survient, sous réserve d’être à jour de cotisation.
Donc oui, dans certains cas des personnes feront jouer la garantie après seulement 3 ou 5 années car un accident fatal peut arriver n’importe quand. Si vous avez souscrit cette assurance, vous êtes couvert en cas d’accident dès le lendemain. Dans d’autres cas, la souscription pourra être maintenue entre 20 et 30 ans avant que le décès par maladie ou accident se produise. Pour autant le montant de leur cotisation ne sera pas « pour rien ». Prenons l’exemple d’un foyer couvert pour une garantie de 6.000 euros, il faudra à ce foyer payer pendant un peu plus de 30 ans (de versement de cotisation annuelle) pour avoir un équivalent en matière de placement financier, qui lui se retrouvera assujetti à une taxation fiscale dans le cadre de la succession. En conclusion, vos proches n’auront pas d’argent à verser de leur poche ce que l’on peut expliqué aussi comme un héritage qui ne sera pas réduit des frais d’obsèques.

Attention : ne pas confondre avec une assurance décès (le bénéficiaire fait ce qu’il veut du capital garanti et surtout le contrat est limité dans le temps (« pas vie entière »). Dans le cadre d’une assurance décès, le calcul de risque est lui basé sur le fait que vous avez de fortes chances de ne pas décéder dans les 5, 10, 15 ou 20 prochaines années. Si vous survivez à cette période, oui l’argent versé à l’assurance sera « pour rien ».

Attention : ne pas confondre avec une souscription de contrat obsèques où vous engager à payer la totalité des frais sur votre argent (en une ou plusieurs fois). Autrement dit, vous réglez à l’avance des prestations alors même qu’au fil des années, vos dernières volontés peuvent changer (cercueil/urne, inhumation dans votre ville d’habitation/rapatriement vers votre terre natale…). Une fois réglée à l’organisme, vous n’avez plus rien à payer, même si le coût des prestations prévues a augmenté entre le moment de votre souscription et celui du décès (mais votre argent déjà encaissé aura pu être placé par l’organisme ce qui lui rapporte potentiellement une plus-value compensatrice.

Vous l’avez compris, l’argument du journaliste repose sur la confusion pouvant exister entre les assurances obsèques, les assurances décès, le contrat de prestation obsèques pour lequel les pompes funèbres font appel à un organisme financier gestionnaire.

Et pour être encore plus précis…

Attention : ne pas confondre avec une assurance vie. Dans ce cas il s’agit uniquement d’un placement financier transmissible avec une fiscalité avantageuse vers une personne. C’est une solution de placement qui, sur le principe, n’est pas prévue pour que le bénéficiaire règle des factures à votre place. Il bénéficie d’un capital transmis défiscalisé.

 

PRÉCISIONS : NE PAS CONFONDRE AVEC ASSURANCES DÉCÈS ?

Pour tout le monde il est assez facile (et fréquent) de confondre assurance obsèques et assurance décès.

L’assurance obsèques est liée au financement des funérailles, voire aux frais liés à leur organisation (cercueil ou urne, cérémonie, soins et préparation du corps, transport du défunt, le rapatriement du corps et le financement du voyage de proches jusqu’au lieu de l’inhumation, pierre tombale, mais aussi les faire-part, creusement de la fosse, la concession…).

Une assurance décès, c’est prévoir le versement d’un capital (ou d’une rente) à un bénéficiaire en cas de décès de l’assuré avant la date de fin du contrat. Vous devrez alors choisir un contrat pour une durée déterminée (10 ans, 15 ans, 20 ans) et retenir une somme à verser au bénéficiaire. Ces deux variables, associées âge que vous avez lors de la souscription, déterminent le montant des cotisations. Prenons un exemple avec un contrat portant sur 15 ans. Si l’assuré décède au bout de 12 ans, la somme convenue sera versée au bénéficiaire. En revanche si après 15 ans, le décès n’est pas survenu, les sommes engagées seront perdues pour vous (servent à couvrir les frais des autres). Vous l’avez compris, l’assurance décès est conseillée aux personnes encore jeunes qui font vivre le foyer (le plus haut revenu du foyer par exemple) et veulent protéger leur famille en cas de décès prématurés face à un engagement financier (pris sur 15 ans par exemple). Les banques vous proposent souvent ce type de contrat lorsque vous souscrivez un prêt et qu’ils souhaitent éviter ce risque. Malgré tout on peut aussi vouloir souscrire une assurance décès lorsque l’on a des enfants à charges et que vous voulez éviter le risque de votre décès prématuré, qui peut compromettre leur avenir (financement des études…).

Prochain article : si votre objectif est de constituer un capital à transmettre à un proche après votre décès, c’est une assurance vie qu’il faudra construire. Vous épargnez suivant votre rythme et une fois le moment du décès, le bénéficiaire percevra alors le capital épargné.